Occurences de l'expression

mes

pour ROUSSEAU, Jean-Jacques

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LE DEVIN DU VILLAGE (1753)

À m'en laisser conter par les dames de cour ! v.91 (Acte 1, scène 4, COLIN)
Mon sort comblait mes désirs. v.156 (Acte 1, scène 6, COLIN)
Je charmerai mes peines v.213 (Acte 1, scène 8, COLIN)

LES MUSES GALANTES (1743)

Sur ce paisible mont, loin du bruit et des armes, v.10 (Prologue, scène 1, APOLLON)
La fière ambition, l'amour ni ses faux charmes v.12 (Prologue, scène 1, APOLLON)
Non, non, l'amour ni ses faux charmes v.14 (Prologue, scène 1, LES-MUSES)
Quoi ! Mes divins lauriers d'un enfant téméraire v.26 (Prologue, scène 2, APOLLON)
Il inspire à mes sens ! v.37 (Prologue, scène 2, APOLLON)
Du moins à mes soupirs naissants v.39 (Prologue, scène 2, APOLLON)
Tes divines flammes v.74 (Prologue, scène 3, LA-GLOIRE)
Des plus faibles âmes v.75 (Prologue, scène 3, LA GLOIRE)
Séduite par les chants de mes heureux rivaux ; v.114 (Acte 2, scène 2, HESIODE)
Mes yeux appesantis laissent tarir leurs pleurs... v.123 (Acte 2, scène 2, HESIODE)
Toi pour qui j'ai quitté mes soeurs et le Parnasse, v.143 (Acte 2, scène 3, EGLE)
Daigne animer mes dons de ta divine flamme : v.152 (Acte 2, scène 3, EGLE)
Quel nouveau jour me luit ? Tous mes sens sont surpris !... v.156 (Acte 2, scène 4, HESIODE)
Mais quel prodige étonne mes esprits ? v.157 (Acte 2, scène 4, HESIODE)
Et je vais triompher de mes jaloux rivaux. v.165 (Acte 2, scène 4, HESIODE)
Et rien de mes faibles travaux. v.188 (Acte 2, scène 5, HESIODE)
Inspirez à mes chants votre divine ardeur : v.192 (Acte 2, scène 5, HESIODE)
Ah ! nous sommes vaincus ! v.196 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
Belle Eglé... Mais, ô ciel ! Quels charmes inconnus !... v.198 (Acte 2, scène 6, HESIODE)
Tu mérites le prix qu'ont promis mes serments ; v.205 (Acte 2, scène 6, EUTERPE)
Muse, vos dons divins ont prévenu mes voeux, v.209 (Acte 2, scène 6, HESIODE)
Daigne aimer un berger et partager mes feux ? v.211 (Acte 2, scène 6, HESIODE)
Ces fleurs dans mes jardins l'attirent chaque jour, v.251 (Acte 3, scène 1, OVIDE)
Je m'éloigne à regret : mais bientôt sur mes pas v.253 (Acte 3, scène 1, OVIDE)
Diane à ses autels recevra mes serments. v.257 (Acte 3, scène 2, ERITHIE)
Hélas ! À mes jeux innocents v.259 (Acte 3, scène 2, ERITHIE)
Ne charmeront donc plus mes sens. v.262 (Acte 3, scène 2, ERITHIE)
Règne à jamais, lance tes flammes. v.270 (Acte 3, scène 3, LE CHOEUR)
Eh ! Quel bien flatterait nos âmes v.271 (Acte 3, scène 3, LE CHOEUR)
Chantons, ne cessons point de célébrer ses charmes; v.273 (Acte 3, scène 3, LE CHOEUR)
Ce Dieu ne se sert de ses armes v.275 (Acte 3, scène 3, LE CHOEUR)
Étendez les droits légitimes v.294 (Acte 3, scène 3, HOMME)
Tous les cours seront ses victimes v.296 (Acte 3, scène 3, HOMME)
Déjà dans mes regards vous auriez dû le lire. v.309 (Acte 3, scène 4, OVIDE)
Par vos larmes et par ma bouche. v.328 (Acte 3, scène 4, OVIDE)
Dans un exil affreux il faut passer mes jours, v.330 (Acte 3, scène 4, OVIDE)
À mes tendres accents accorde ton secours. v.332 (Acte 3, scène 4, OVIDE)
Quel sentiment secret vient attendrir nos âmes v.359 (Acte 3, scène 5, LE CHOEUR)
Que l'amour couronne leurs flammes ! v.362 (Acte 3, scène 5, LE CHOEUR)
Puissiez-vous par mes soins, par ma reconnaissance v.365 (Acte 3, scène 5, OVIDE)
O% mes heureux succès célébrés par ta lyre... v.390 (Acte 4, scène 1, POLYCRATE)
Les soins, les tourments, les alarmes : v.453 (Acte 4, scène 4, THEMIRE)
Pour moi n'aura jamais de charmes. v.455 (Acte 4, scène 4, THEMIRE)
Belle Thémire, enfin le Roi vous rend les armes, v.478 (Acte 4, scène 6, ANACREON)
Si l'amour animait vos charmes, v.480 (Acte 4, scène 6, ANACREON)
Unis par les mêmes désirs, v.526 (Acte 4, scène 6, THEMIRE_ANACREON)

NARCISSE (1752)

Puisque les femmes aujourd'hui cherchent à se rapprocher des hommes, n'est-il pas convenable que ceux-ci fassent la moitié du chemin, et qu'ils tâchent de gagner en agréments autant qu'elles en solidité ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mais pour les hommes, je plains leur aveuglement. (Acte 1, scène 1, LUCINDE)
Espèrent-ils de mieux plaire aux femmes en s'efforçant de leur ressembler ? (Acte 1, scène 1, LUCINDE)
Pour celui-là, ils auraient torts, et les femmes se haïssent trop mutuellement pour aimer ce qui leur ressemble. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je ne m'en défends point ; je compte même sur la parole qu'il m'a donné de reparaître bientôt, et sur la promesse que m'a faite Angélique d'engager son frère à renoncer à moi. (Acte 1, scène 1, LUCINDE)
C'est, sans doute, mon frère qui revient, et en nous amusant à jaser, nous nous sommes ôté le loisir d'exécuter notre projet. (Acte 1, scène 1, LUCINDE)
Surtout, dans la société des femmes. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Voilà le génie et le bonheur des femmes. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Depuis que nous sommes ensemble, vous m'avez fait cent pièces dont je vous dois la punition. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Mes discrétions précédentes m'ont coûté trop cher. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Ce sont de petites impatiences domestiques qui la prennent à propos de rien. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Non, je te dis très sérieusement que je ne saurais offrir ma main à Angélique, tant que l'incertitude de mes sentiments sera un obstacle à notre bonheur mutuel. (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
Les femmes nous tenaient plus de compte de nos empressements que du temps que nous aurions perdu à notre toilette, et sans affecter tant de délicatesse dans la parure, nous en avions davantage dans le coeur. (Acte 1, scène 4, LISIMON)
L'empressement de vous obéir surmontera toujours toutes mes répugnances. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Votre volonté n'est pas moins la règle de mes désirs que celle de mes actions. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Sur quoi donc, s'il vous plaît, roulent vos méditations sublimes ? (Acte 1, scène 4, LISIMON)
Oui monsieur, nous sommes là-dessus en état de vous rendre justice. (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Que vous avez perdu, Mademoiselle, à n'être point ici cachée avec moi quand il s'est si bien épris de ses propres charmes ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Il s'est vu par mes yeux. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ah, ma chère, serez-vous insensible aux alarmes de mon coeur et cette amitié que vous m'avez jurée... (Acte 1, scène 7, LUCINDE)
Cependant, Lucinde, votre repos est le premier de mes désirs, et mes voeux sont encore plus conformes aux vôtres que vous ne pensez. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Daignez donc vous rappeler vos promesses. (Acte 1, scène 7, LUCINDE)
Les hommes ont tant de ressources et les femmes tant d'inconstance, que si Léandre se mettait bien dans la tête de vous plaire, qu'il en viendrait à bout malgré vous. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Car voilà les hommes ; ils ne se vengent jamais avec plus d'emportement que quand ils ont le plus de tort. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
L'amour ne guidera-t-il point mes pas ? (Acte 1, scène 9, VALÈRE)
Que j'éprouve de bizarrerie dans mes sentiments ! (Acte 1, scène 9, VALÈRE)
Je m'expose à la disgrâce de mon père pour m'entêter d'une belle, peut-être indigne de mes soupirs, peut-être imaginaire, sur la seule foi d'un portrait tombe des nues et flatte à coup sûr. (Acte 1, scène 9, VAL?RE)
Qu'Angélique ne se flatte pas de soutenir la comparaison avec tant de charmes. (Acte 1, scène 9, VAL?RE)
La connaissance des charmes de cette heureuse rivale adoucira du moins la honte de ma défaite. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Mais j'ai réussi au-delà de mes espérances. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Dame, j'ai fait mes études, moi. (Acte 1, scène 13, FRONTIN)
Ne balançons pas un instant, avouons tout ; et quoiqu'il m'en puisse arriver, ne souffrons pas qu'un frère si cher se donne en ridicule par les moyens mêmes que j'avais employés pour l'en guérir. (Acte 1, scène 14, LUCINDE)
Pour être poli avec les autres femmes, il ne faut pas toujours être si obéissant. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Hé bien, il n'a qu'à paraître : je serai curieuse de voir comment il s'y prendra pour étaler ses charmes, et je vous donne ma parole qu'il sera reçu d'un air... (Acte 1, scène 15, LUCINDE)
Les hommes sont furieusement adroits ; vous verrez qu'on vous apaisera. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Ma chère Angélique a eu la cruauté de se faire un amusement de mes peines ? (Acte 1, scène 16, LUCINDE)
Vous êtes heureux l'un et l'autre, tandis que je suis en proie aux alarmes. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Vous devez convenir que vous êtes le plus injuste des hommes, de vous emporter sur une apparence d'infidélité dont vous m'avez vous-même donné l'exemple ; mais ma bonté veut bien encore aujourd'hui passer par-dessus vos travers. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
C'est une femme à qui je renonce, comme à toutes les femmes de l'univers, sur qui Angélique l'emportera toujours. (Acte 1, scène 17, VALÈRE)
Allons, vous savez tous mes intentions ; vous n'avez qu'a vous y conformer. (Acte 1, scène 18, LISIMON)
Et toi, Lucinde, aimes-tu toujours bien ta liberté ? (Acte 1, scène 18, LISIMON)
Embrassez-moi, mes enfants, et allons conclure ces heureux hyménées. (Acte 1, scène 18, LISIMON)

LES PRISONNIERS DE GUERRES (1752)

Par mon foy, monsir, moi l'y comprendre rien à sti pays l'Ongri ; le fin l'être pon, et les hommes méchants : l'être pas naturel, cela. (Acte 1, scène 1, JACQUARD)
Tu es mon domestique et non pas prisonnier de guerre comme moi ; tu peux t'en aller quand il te plaira… (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Quand finira cette honteuse inaction où je languis, tandis que mes glorieux compatriotes moissonnent des lauriers sur les traces de mon roi ? (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Aurait-il pénétré mes feux secrets ? (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Je réfléchis que le messager doit être arrivé ; va voir s'il n'y a point de nouvelles pour moi. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Tu n'as qu'à parler à mademoiselle Claire, qui, pour éviter que mes lettres ne soient ouvertes à la poste, a bien voulu se charger de les recevoir sous une adresse convenue, et de me les remettre secrètement. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Il faut que je le prévienne sur la façon dont il doit se conduire avec ma future ; car ces Français, qui, dit-on, se soucient si peu de leurs femmes, sont des plus accommodants avec celles d'autrui : mais je ne veux point chez moi de ce commerce-là, et je prétends du moins que mes enfants soient de mon pays. (Acte 1, scène 3, MACKER)
Celui-là me passe ; il faut être bien endiablé après les femmes d'autrui pour tenir un tel langage à la barbe des maris. (Acte 1, scène 3, MACKER)
Nous-mêmes, depuis que nous cédons aux armes triomphantes de votre roi, nous ne nous en tenons pas moins glorieux, puisque la même valeur qu'il emploie à nous attaquer montre la nôtre à nous défendre. (Acte 1, scène 4, GOTERNITZ)
Adieu, mignonne : il me tarde que nous soyons mariés, pour vous mener voir mes champs et mes bêtes à cornes ; j'en ai le plus beau parc de la Hongrie. (Acte 1, scène 5, MACKER)
Quelle différence de lui à Dorante, en qui les charmes de l'amour redoublent par les grâces de ses manières et de ses expressions ! (Acte 1, scène 6, SOPHIE)
Mais la fille de Macker partage l'amour de Dorante ; il lui dit sans doute les mêmes choses qu'à moi ; peut-être est-elle la seule qu'il aime. (Acte 1, scène 6, SOPHIE)
Que les femmes sont heureuses que vos infidélités les tiennent en garde contre vos séductions ! (Acte 1, scène 6, SOPHIE)
Est-ce là la juste pitié que méritent mes sentiments ? (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Vous êtes, comme tous les jeunes gens de votre pays, un homme fort convaincu de ses perfections, qui se croit destiné à tromper les femmes, et jouant l'amour auprès d'elles, mais qui n'est pas capable d'en ressentir. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Se peut-il que vous me confondiez dans cet ordre d'amants sans sentiments et sans délicatesse, pour quelques vains badinages qui prouvent eux-mêmes que mon coeur n'y a point départ et qu'il était à vous tout entier ? (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Oui, j'en appelle, en témoignage de la sincérité de mes feux, à cette conduite même que vous me reprochez. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Cet abord timide, cette émotion, ce respect, ces tendres soupirs, ces douces larmes, ces transports que vous me faites éprouver, ont-ils quelque chose de commun avec cet air piquant et badin que la politesse et le ton du monde nous font prendre auprès des femmes indifférentes ? (Acte 1, scène 7, DORANTE)
C'est-à-dire, en un mot, que, contents d'être tendres pour vos maîtresses, vous n'êtes que galants, badins et téméraires près des femmes que vous n'aimez point. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Voilà une constance et des maximes d'un nouveau goût, fort commodes pour les cavaliers ; je ne sais si les belles de votre pays s'en contentent de même. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Vous me faites trembler pour les femmes capables de donner leur coeur à des amants formés à une pareille école. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Les femmes ne sont point les dupes des aimables folies que les hommes font autour d'elles. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Nous en sommes de même par rapport à leur coquetterie, elles ne séduisent que nos sens. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Mais alors il me reste toujours à savoir quel genre de plaisir vous pouvez trouver à faire, dans un goût différent, la cour à d'autres femmes, et à rechercher pourtant auprès d'elles le prix du véritable amour. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Mes secrets ne vous intéressent pas assez pour vouloir y prendre part ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Tous mes doutes seront éclaircis ce soir. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Je voudrais inutilement vous déguiser encore le secret de mon coeur ; il a trop éclaté avec mon dépit : vous voyez combien je vous aime, et vous devez mesurer le prix de cet aveu sur les peines qu'il m'a coûtées. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Pourquoi faut-il que des moments si doux soient mêlés d'alarmes, et que le jour où vous partagez mes feux soit celui qui les rend le plus à plaindre ! (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Qu'il est aisé d'étaler de belles maximes quand le coeur les combat faiblement ! (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Monsieur, si votre séjour de France vous a appris à applaudir à toutes les sottises des femmes, apprenez que les flatteries de Jean-Mathias Macker ne nourriront jamais leur orgueil. (Acte 1, scène 10, MACKER)
Je vous avouerai, monsieur, qu'également épris des charmes et du mérite de votre adorable fille, j'aurais fait ma félicité suprême d'unir mon sort au sien, si les cruels préjugés qui vous ont été inspirés contre ma nation n'eussent mis un obstacle invincible au bonheur de ma vie. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Cependant, monsieur, vous connaissez mes sentiments pour mademoiselle votre soeur ; si vous daignez protéger mes feux, vous acquitterez au-delà vos obligations : rendre un honnête homme heureux, c'est plus que de lui sauver la vie. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Mon père partage mes obligations, et j'espère bien que, partageant aussi ma reconnaissance, il ne sera pas moins ardent que moi à vous la témoigner. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRICH)
Tous les hommes sont les frères des Français. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRICH)
Ce n'est point en moi-même que j'ai besoin de chercher des motifs pour rassurer l'aimable Sophie sur mon inconstance, ce sont ses charmes et son mérite qui seuls me les fournissent ; qu'importe en quels climats elle vive ? (Acte 1, scène 10, DORANTE)
D'ailleurs, à vous parler vrai, je ne vois plus pour vous ni pour elle les mêmes agréments dans ce mariage : vous avez conçu sur le compte de Dorante des ombrages qui pourraient devenir entre elle et vous une source d'aigreurs réciproques. (Acte 1, scène 10, GOTERNITZ)
Je m'en vais tout à l'heure porter ma plainte contre lui et contre vous : nous apprendrons un peu à ces beaux messieurs à venir nous enlever nos maîtresses dans notre propre pays ; et, si je ne puis me venger autrement, j'aurai du moins le plaisir dédire partout pis que pendre de vous et des Français. (Acte 1, scène 10, MACKER)
Laissons-le s'exhaler en vains murmures ; en unissant Sophie à Dorante je satisfais en même temps à la tendresse paternelle et à la reconnaissance : avec des sentiments si légitimes je ne crains la critique de personne. (Acte 1, scène 11, GOTERNITZ)
Point du tout : car je tâcherai de le devenir avec elles ; et tant que je plairai à Dorante je m'estimerai la plus glorieuse de toutes les femmes. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Vous êtes pour moi le prix de ce qu'il y a de plus estimable parmi les hommes. (Acte 1, scène 11, DORANTE)

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L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIRE (1747)

Parbleu ! Messer Carlin, vous êtes curieux. v.66 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Et, réglant mes discours sur sa philosophie, v.80 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je suis aimé, te dis-je ; un retour plein de charmes v.111 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Paie enfin mes soupirs, mes transports et mes larmes... v.112 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Ce jargon séduisant de messieurs tels que vous v.142 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Car Lisette s'attache a tous mes sentiments. v.173 (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je crois lire en vos yeux des symptômes d'amour. v.185 (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Ah ! Que vous m'épargnez de mortelles alarmes ! v.235 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Mais quel est donc enfin cet objet plein de charmes v.236 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Cherchons en cet instant à remettre mes sens. v.245 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Sans retour pour mes soins, pour mes travaux passés ; v.434 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Il croit m'avoir dupée, et rit de mes propos : v.457 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Avec tout leur esprit, les hommes sont des sots. v.458 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Passer en d'autres mains, et mes projets perdus ! v.466 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
« Je vous préviens par cette lettre, mon cher Valère, supposant que vous arriverez aujourd'hui, comme nous en sommes convenus. (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Sur mes vrais sentiments un secret inutile. v.531 (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Douceurs pleines de fiel, d'amertume et de larmes, v.619 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
Grands dieux ! que pour mon coeur vous eussiez eu de charmes ! v.620 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
Je devais à mes yeux un peu l'humilier ; v.625 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
Voilà mes bons amis si prompts à s'engager ; v.633 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
De trouver dans ton coeur les mêmes sentiments, v.641 (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Hélas ! de mes faiblesses v.660 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Si tu rends de mes feux l'espérance accomplie, v.675 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Dispose de mes biens, dispose de ma vie ; v.676 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Isabelle, à la fin par mes pleurs attendrie, v.751 (Acte 3, scène 3, ÉLIANTE)
Périssent mon caprice et mes jeux insensés. v.821 (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Et jouxte la minute entre mes mains restant, v.837 (Acte 3, scène 6, LE NOTAIRE)
Tu vois que par mes soins ici tout est content, v.925 (Acte 3, scène 7, LISETTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 159 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 31,80 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Total
1	LE DEVIN DU VILLAGE	3	0	0	0	0	3
2	NARCISSE	42	0	0	0	0	42
3	LES PRISONNIERS DE GUERRES	40	0	0	0	0	40
4	L'ENGAGEMENT T?M?RAIRE	0	0	1	0	0	1
5	L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIRE	10	0	8	9	0	27
6	LES MUSES GALANTES	0	8	14	18	6	46
	Total	95	8	23	27	6	159